Les e-liquides les plus emblématiques

Les e-liquides les plus emblématiques

Il n'existe que quelques fabricants qui peuvent se vanter d'avoir produit de véritables succès commerciaux, mais très peu peuvent se targuer d'avoir changé le visage du secteur du e-liquide grâce à une de leurs créations.

"Souvent copié, jamais égalé" comme le dit l'adage. Dans cette liste on peut retenir plusieurs e-liquides, encore largement consommés en 2020, tels que le FR-M d'Alfaliquid, le Sub Zero de Halo, le Red Astaire de T Juice, le Heisenberg de Vampire Vape, ou encore La Chose de Lips France. Ces liquides ont connu un tel succès qu'il est difficile de croiser un vapoteur qui n'en a jamais vapé au moins un dans sa vie. Et malgré les années, les perturbations, les évolutions... Ces recettes restent de véritables références pour les vapoteurs, des valeurs sûres parmi des milliers de références, mais aussi des recettes qui ont influencé bon nombre de fabricants depuis leur sortie.

Période où il est de bon ton de taper sur la cigarette électronique

L'année 2013 est celle des discussions européennes qui permettront de régler le sort de l'e-cigarette tant au niveau classification que réglementaire et sanitaire. La cigarette électronique, puisqu'elle contient de la nicotine, sera donc un produit du tabac. Elle devient un enjeu aussi bien économique que politique, notamment au regard de la situation des buralistes. Parallèlement, le million de convertis à l'e-cigarette est dépassé. Ce qui inquiète certains politiques, dont le discours est relayé par les médias. S'ensuit toute une série de publications médiatiques à charge contre l'e-cigarette.

E-cigarette et le monopole des buralistes

Même si en 2013 aucune réglementation n'existe, les discussions au niveau européen quant à la classification et à l'encadrement de l'e-cigarette sont bien engagées. La cigarette électronique passe du statut de produit de consommation courante à celui de produits du tabac.

Profitant de cette nouvelle orientation, certains buralistes portent plainte auprès des tribunaux de commerce pour dénoncer le contournement du monopole des buralistes en matière de vente de tabac. En effet, parallèlement avec l'essor des ventes d'e-cigarettes, les ventes de cigarettes s'effondrent de 5 % par an environ. Un premier jugement rendu par le Tribunal de Commerce de Toulouse condamne donc une boutique de vape pour concurrence déloyale.

Le traitement fait par certains journaux et notamment par le journal local (La Dépêche du Midi) est édifiant, en voici l'introduction: « L'e-cigarette, gadget ou substitut du tabac ? L'e-cigarette, un produit comme un autre ou, au contraire, un produit équivalent au tabac avec ses dangers pour la santé ? Derrière la concurrence commerciale entre un bureau de tabac et une boutique d'e-cigarette, à Plaisance-du-Touch dans la banlieue ouest de Toulouse, se jouait hier une première bataille juridique autour des « vapoteuses », Une bataille raflée par les buralistes.

Quand les politiques demandent une enquête sur le ciganette

En septembre 2013, en tant que sénatrice, Chantal Jouanno rédige un courrier pour demander une mission d'enquête parlementaire sur la cigarette électronique. Inhabituellement, ce courrier est également publie par le JDD. Dans ce courrier, Madame Jouanno souligne que plusieurs questions se posent aussi bien quant à la commercialisation que en termes d'impacts sanitaires pour la cigarette électronique. Si elles ne contiennent pas de tabac et de goudron, les e-cigarettes comportent tout de même des solvants variés, comme le propylene de glycol. A ce titre, il convient de rappeler la recommandation de l'ANSM de mai 2011 de ne pas consommer de cigarettes électroniques

Toute cette argumentation est reprise à la cantonade par l'ensemble des médias français distillant une nouvelle dose de suspicion vis-à-vis de l'e-cigarette

L'enquête de 60 millions de consommateurs sur le-cigarette:

Août 2013, coup de tonnerre médiatique sur l'e-cigarette, le magazine 60 millions de Consommateurs titre en couverture Exclusif : les cigarettes électroniques ne sont pas sans danger Si le titre est particulièrement anxiogène, les développements faits des tests pratiqués par les

magazines le sont tout autant:« Si, jusqu'alors, les études menées sur les vapeurs d'e-cigarettes n'avaient jamais mis en évidence de molécules cancérogènes en quantités significatives, nos analyses démontrent pour la première fois que les vapeurs de certaines marques contiennent des substances très préoccupantes, parfois même en quantités plus importantes que dans certaines cigarettes conventionnelles À Notre étude montre également qu'il ne faut pas se fier aux compositions indiquées sur l'étiquette: le taux de nicotine affiche est parfois bien loin de celui réellement mesuré, certains fabricants vantent l'absence de propylene glycol alors que le produit en contient dans d'autres cas, la présence de ce composant majeur n'est carrément pas mentionnée sur l'emballage Le magazine annonce méme avoir prévenu la DGS et la DGCCRF des résultats des tests pratiques L'ensemble des médias du monde entier reprendra ces conclusions inlassablement

Toutefois, passe l'effet d'annonce, ces tests posent de gros soucis. En effet, l'article est présenté sans aucune preuve scientifique, aucun chiffre n'est avancé, le mode opératoire n'est pas décrit. Il aurait été intéressant de savoir comment 60 millions de consommateurs en est arrivé à ces conclusions, mais impossible. Aucune information n'est donnée sur le genre d'e-liquide utilisé ni sur les conditions d'utilisation des atomiseurs : quel temps durait les bouffées pendant les tests ? Yavait-il des pauses ? Quel volume d'air a été utilisé ? À quelle puissance ? Rien ! Le vide! Cette publication provoquera la colère de toute la vaposphère », mais également de la communauté scientifique. Le professeur Farsalinos se montrera notamment très dubitatif sur la méthodologie. Le spécialiste estime « les résultats choquants, parce que cela montre une fois de plus comment une étude peut être mal présentée et combien la peur et l'intimidation qu'elle a entraînées sur le public ne reposent sur presque rien ». Pour le Dr Farsalinos, l'étude française n'apporte rien de neuf. Rien de plus que celle, publiée en mars dernier dans la revue Tobacco Control, qui, avec des résultats quasi identiques, concluait sur la moindre nocivité de la cigarette électronique par rapport à la cigarette classique. Il s'étonne que des médias du monde entier se réfèrent à l'étude de 60 millions de Consommateurs comme si elle était la plus importante découverte sur les e-cigarettes, alors qu'elle ne donne pas de nouvelles informations sur la composition chimique de la vapeur d'e-cigarette et ne modifie en aucune manière notre connaissance sur les risques relatifs a l'utilisation de la cigarette électronique et ses avantages par rapport aux cigarettes classiques ». Par deux fois, sur son site internet, la rédaction de 60 millions de consommateurs tentera de se justifier sans apporter plus d'éléments.

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