Les premiers e-liquides français

Les premiers e-liquides français En 2010, point de départ de notre rétrospective, les vape shops tels que nous les connaissons aujourd'hui se font rares, très rares. La plupart des fumeurs et néo-vapoteurs se rendent encore dans les bureaux de tabac pour se fournir en e-liquide et matériel de vape, bien que les étagères n'y soient pas très fournies. Les plus courageux d'entre eux commencent à commander sur internet, via des boutiques étrangères (majoritairement chinoises), souvent minimalistes et ou la diversité des produits proposés est faible. C'est alors que certains industriels français s'intéressent au produit, à ses avantages, aux possibilités. Alfaliquid, géré par Didier et Olivier Martzel voit alors le jour et propose aux vapoteurs les premiers e-liquides intégralement fabriqués en France, dans leur usine mosellane. En quelques mois, Alfaliquid grandit et inspire de nombreux autres fabricants qui se lancent à leur tour dans la conception de liquides pour cigarettes électroniques. Naissent alors des marques bien connues des vapoteurs experts telles que D'Lice en France ou encore T'Juice et Dr Stanley en Angleterre. Dossier 2013 : Le boum des fabricants de e-liquides français A la fin de 2013, le leader français Alfaliquid connait certaines difficultés d'approvisionnement en fioles de liquides La production de la marque est saturée face aux milliers de magasins qui poussent en même temps. C'est à ce moment précis que certaines marques françaises vont prendre le relais d'Alfaliquid en proposant d'autres recettes. On découvre alors les marques Green Liquides, Lips ou encore Roykin, des marques aujourd'hui encore emblématiques. Les vapoteurs découvrent dans leur vapeshops une nouvelle diversité, de nouveaux horizons gustatifs qui complètent ceux déjà proposés a l'époque. 2014 : L'arrivée des e-liquides étrangers L'essor de la vape devient international, pendant qu'en France de nouvelles marques apparaissent un phénomène éclot de l'autre côté de l'Atlantique: le Cloud Chasing Venu principalement des Etats-Unis et des Philippines, le Cloud Chasing consiste en la formation de gros nuages de vapeur grce à des matériels puissants et a des e-liquides hautement dosés en glycérine végétale. Les producteurs locaux se lancent alors dans la folie des recettes dites "High VG tandis qu'en France, les producteurs refusent de se plier à l'excentricité de la vape récréative. Naturellement, les vapoteurs de l'hexagone tournent alors vers des recettes plus "fun" tout droit venues des Etats-Unis, mais aussi de Malaisie. Les vape shops boudent alors les productions françaises, faute de demande, et c'est ainsi que se renforce l'importation de marques telles que Space Jam ou encore Five Pawns. Le Cas diacétyle Depuis quelques mois voire années, la vape Coulait des jours heureux. Les vapoteurs avaient enfin à disposition de nombreuses recettes, de nombreux ratios PG/VG, de nombreuses origines... n'en fallait pas moins aux scientifiques pour se percher sur ce nouveau phénomène qu'était la ogrette électronique et y découvrir une molécule problématique également utilisée dans le pop corn industriel le diacétyle. En forte concentration, le dacinyle était suspecté de provoquer des troubles Pulmonaires lors d'inhalations prolongées. Malheureusement, beaucoup de liquides en Cotalent, à faible taux. Le diacétyle leur Procurait une saveur très gourmande, beurre, Housse à souhait que de nombreux vapoteurs adoraient. Bien que de nombreuses études aient prouvé que, dans le cas des e-liquides, le diacétyle était présent en trop faible quantité pour être réellement nocit la vape fut accusée de tous les maux et décrédibilisée auprès des autorités. Dans un souci de transparence envers les consommateurs, les fabricants français n'ont pas hésité une seconde à reformuler leurs e-liquides pour retirer cette molécule Les fabricants étrangers ont quant à eux preléré continuer d'utiliser le diacetyle dans leurs e liquides entrainant par la même occasion un déclin de leurs ventes en France. Les vapoteurs voulaient étre rassurés et ont, pour beaucoup d'entre eux, arrété d'acheter des e-liquides étrangers